Être heureux

Être heureux

Arrêter de gâcher sa vie est le premier pas vers l’épanouissement personnel. On le sait mais est-ce qu’on le fait?

Le Bonheur avec un grand B ? Plusieurs le considère comme une illusion et un fantasme. Toutes les études menées sur le sujet depuis des années le confirment: c’est par de légères actions, par petits ajustements que l’on cultive le sentiment de bonheur jour après jour.

Est-ce que le bonheur fait que nous sommes heureux? Est-ce l’objectif à atteindre?

Être heureux et réussir sa vie, c’est construire un édifice en trois dimensions : matérielle, relationnelle et émotionnelle. Autrement dit : atteindre ses objectifs, tout en préservant de bonnes relations et une bonne image, sans pour autant sacrifier son bien-être. Une réussite sociale qui nous laisserait malheureux n’est plus considérée par nos contemporains comme un idéal de vie réussie. Mais autant les dimensions matérielles et relationnelles obéissent à une certaine logique, autant la dimension émotionnelle d’une vie réussie, avec ses aspects inconscients (nos névroses) et biologiques (notre tempérament) s’avère plus difficile à contrôler.

Donner, changer de perspective, pratiquer la gratitude, bien dormir et surtout ne pas oublier de sourire… Autant de comportements que l’on n’aurait pas spontanément l’idée d’associer au bonheur. Et pourtant, c’est en changeant son regard, en modifiant certaines de nos croyances et de nos habitudes que l’on peut développer un sentiment de bien-être durable. Ce n’est plus un secret pour personne, le bonheur ne se trouve pas dans l’avoir, mais dans une certaine qualité d’être qui oscille entre soin de soi et ouverture aux autres. La bonne nouvelle, c’est aussi qu’il n’est jamais trop tard pour le cultiver au quotidien.

Voici dix moyens pouvant vous aider dans la recherche de votre bonheur:

1) Faites du sport

Quand on évoque le bonheur, on pense d’abord à des solutions psychologiques. Surprise : c’est encore l’activité physique qui constitue le meilleur des stimulants. Allez donc faire un tour. En marchant, en courant, à vélo. Jardinez. Tapez dans un ballon, une balle, dansez. Faire de l’exercice va vous permettre de vous sentir en forme, vous protéger de la dépression, de l’angoisse et du stress, et améliorer vos fonctions physiques, mais également cognitives. Trouvez l’activité qui vous plaît et qui convient à votre forme physique. Et ne vous limitez pas à la salle de gym, sortez !

2) Dormez

Maintenant que vous vous êtes dépensé physiquement et avant d’aller plus loin, dormez. Ceux qui dorment entre six et huit heures par nuit se portent mieux que ceux qui dorment moins de six heures ou plus de neuf heures. Ces « dormeurs optimaux » présentent moins de symptômes de dépression et d’anxiété, connaissent des relations plus positives avec les autres et se sentent plus en prise avec leur existence. Il se peut que vous ayez besoin de plus, voyez avec un professionnel ce qui cause ce besoin. Si tout va bien et que vous avez besoin de 9hrs de sommeil, prenez-le. Vous verrez, quand vous passez une bonne nuit de sommeil, vous vous réveillez de vous même. Et la solution n’est pas de snoozer!

3) Décider d’aller bien

On prend la décision d’aller bien, qu’est-ce que ça veut dire et pourquoi il nous est difficile de le faire? La majorité de nous sommes en position d’observateurs. On regarde ce qui se passe chez nos connaissances sur facebook, on juge ce que les gens font (moi je juge ce que les gens mettent dans leur panier d’épicerie au Costco!) 

Si on reste dans la position du spectateur impartial et qu’on accepte que très peu les moments de joie, on reste triste, insatisfait, on entretient notre hargne et mauvaise humeur sur notre environnement. Donc, si vous me suivez, on s’entretient soi-même dans cette situation et attitude négative.

Il est apparemment  plus facile, moins coûteux en énergie psychologique, de se laisser aller au malheur. Ça nous fait des sujets à parler, on en rajoute avec nos émotions, on est beaucoup plus émotionnel que rationnel. A l’inverse, faire durer le bien-être nécessite des efforts. 

Pour expliquer cette attitude, il y a d’abord des raisons personnelles : il existe des différences nettes entre les individus quant à leurs capacités à se sentir bien. Et des facteurs propres au genre humain : l’évolution semble avoir favorisé chez nous l’existence d’émotions négatives, dont la fonction est d’augmenter les chances de survie de l’espèce. La peur favorise la fuite ou le combat, la colère intimide les adversaires ou les rivaux, la tristesse attire la compassion, etc. Mais la nature, si elle a eu le souci de notre survie, n’a guère eu celui de notre qualité de vie. Le spectre des émotions et humeurs positives est beaucoup plus restreint, plus labile, et d’accès plus coûteux en termes d’énergie psychologique.

Les êtres humains savent depuis toujours la difficulté immense à atteindre le bonheur. Aristote enseignait ainsi que « le sage n’aspire pas au plaisir, mais à l’absence de souffrance ». Plus près de nous, Jules Renard écrivait dans son “Journal” (Gallimard) : « Le bonheur, c’est le silence du malheur. » 

4) Laissez peu de place au malheur

Si les émotions négatives sont occasionnelles, peu durables et perturbent moyennement notre quotidien, on peut attendre qu’elles disparaissent d’elles-mêmes. Laisser libre cours à une émotion négative risque d’en prolonger la durée. On croyait auparavant à un certain effet cathartique : se plaindre permettait d’alléger sa souffrance, par exemple. Il semble que cela soit souvent l’inverse : la plainte répétée et sans réponse peut transformer en victime de la vie. Et le malheur se nourrit de lui-même : plus on s’y laisse aller, plus on en prolonge la durée. De plus, s’abandonner au sentiment de malheur va faire passer peu à peu d’une émotion négative ponctuelle – on se sent malheureux – à une vision négative durable – on a une vie malheureuse. Enfin, cela prépare le retour des émotions négatives ultérieures : le phénomène est bien connu dans la dépression, qui a une très forte tendance à la récidive, et il a été démontré en ce qui concerne l’humeur triste quotidienne.

Je me suis souvent laissée avoir avec ce phénomène. À plusieurs reprises au fil du temps, les émotions négatives extérieures et intérieures ont pris tant de place qu’il m’a fallu parfois des mois avant de les atténuer. Choisir de faire peu de place au malheur vient de nous.  

5) Prendre soin de soi, surtout quand on ne va pas bien

Encore une évidence ? Oui, mais mille fois contredite par l’observation. La plupart des anxieux et des déprimés font exactement l’inverse. Plus ils vont mal, plus ils se maltraitent (en ne voyant plus leurs amis, en ne pratiquant plus leurs loisirs préférés…) et plus ils se maltraitent, plus ils vont mal.

Le cercle vicieux est alors enclenché. Combien de fois j’ai dans le passé fait pire que ce que je voulais faire: je voulais perdre du poids, je mangeais des chips et buvais des boissons gazeuses. Pire, prendre de la boisson et manger des commandes de resto devant la télévision n’a jamais été plus néfaste pour ma santé que n’importe quoi d’autre. Ce n’était pas un petit dessert après le repas, un café ou du popcorn une fois de temps en temps mais plutôt toutes les actions subtiles pour “me récompenser” qui ont permis à mon organisme d’être si malheureux et mal en point. Et moi j’appelle ça de l’auto-destruction subtilement volontaire. J’ai mis une visière pendant longtemps et maintenant plusieurs années plus tard, je paye encore le prix de mes actions passées.

Faire des choses agréables lorsqu’on ne va pas bien ne relève pas de l’évidence, car on n’en a pas envie. Or, tous les travaux disponibles montrent qu’il faut réamorcer cette envie par des efforts initiaux; par exemple la remise en marche d’un moteur qui a calé. Il ne faut pas se tromper d’objectif : lorsque l’on va mal, le but des activités agréables n’est pas de nous rendre heureux, mais d’empêcher le mal-être de s’aggraver ou de s’installer. Pour rendre la chose plus simple j’appelle ça : me rendre au neutre. Pas en bas, pas en haut, juste correct pour garder la balance.

6) Pas de perfectionnisme ni d’obsession du bien-être

La recherche du bien-être ne doit pas virer à l’obsession. D’autant que le sentiment de malheur, qui fait partie de l’existence, peut parfois être utile, en nous faisant réfléchir ; ou nécessaire, en nous faisant ouvrir les yeux sur des réalités désagréables. Nous ne pouvons pas éviter sa rencontre, mais il est à notre portée d’en faire un bon usage.

Je me suis longtemps cataloguée comme perfectionniste….et je crois que je voulais tant l’être que ça m’a posé des problèmes tels la procrastination et le sentiment de ne jamais rien finir….donc rien de vraiment positif. Pour moi, le perfectionnisme est devenu obsessionnel: ne pas terminer un projet sachant que ce ne sera pas parfait, jeter une recette car elle n’est pas à mon goût, bref devenir l’inverse de perfectionniste: comme ça je n’avais plus à subir l’échec de performance et de perfection. Trouver l’équilibre est toujours la solution et l’objectif à atteindre.

7) Face aux soucis quotidiens, réfléchir, ne pas ruminer

L’étude du psychisme des anxieux montre qu’ils ont toujours des tracas en tête, mais que, paradoxalement, jamais ils ne les abordent efficacement : leurs ruminations ne leur apportent pas de solutions. C’est que la vocation du souci est d’être un signal d’alarme (attirer notre attention sur un problème) et non une façon de voir le monde ou de faire face à ses problèmes. Voilà pourquoi l’un des objectifs prioritaires des psychothérapies, notamment cognitives, est d’amener les personnes à considérer leurs malheurs comme des problèmes à résoudre et non comme des malédictions.

Prenez pour acquis qu’on a tous un dragon dans la maison. Il est petit, moyen ou gros et parfois énorme. Je vous le dis, on a tous un dragon! Dans mon cas, le sujet qui était dans le passé le plus délicat était les finances. Suite à avoir pris le dragon par les moustaches, on a déterminé, mon conjoint et moi que les salaires sont inégaux. On a déterminé que chacuns allait s’occuper d’un carré de sable. Mon conjoint s’occupe des frais de loyer et je m’occupe de tous les autres achats connexes. Pour les sorties, c’est mon conjoint et parfois c’est moi. Pour les voyages, c’est 50/50, On a chacun notre compte personnel et un compte conjoint ou tout paiements s’effectuent, etc.

De cette façon, ce dragon est mini maintenant. Quand on a des choses à discuter, on va au resto et on en discute, on trouve des solutions. Ça nous a permis de régler nos dettes respectives et de planifier des projets et voyages futurs. Voir tout cela de façon plus positive nous a permis d’être plus enthousiastes à parler de ce sujet qui dans le passé était assez tabou.

8) Ne pas nourrir d’émotions hostiles

Une grande part de notre malheur vient de la place exagérée que nous faisons aux émotions “hostiles”. Elles sont parfois intenses et tournées contre des personnes précises (rancœur, ressentiment, jalousie, etc.). Le plus souvent, elles prospèrent parce que nous privilégions notre besoin d’avoir raison (« Ils ont tort, ils doivent être punis ») à notre désir de nous sentir bien (« J’en suis la première victime, autant réfléchir à ce que je peux faire d’utile et passer à autre chose. »).

Dans mon cas, j’ai découvert récemment pourquoi j’avais du mal à pardonner aux gens, pourquoi je me considérais comme rancunière. Je me souviens encore de choses du passé que je considère sans importance maintenant mais qui m’ont marqué j’imagine… Ce que j’ai découvert est assez comique, je ne m’en serais pas doutée et cela fait vraiment longtemps que je recherche le pourquoi: J’ai beaucoup de mal à me pardonner mes erreurs, fautes et échecs, alors comment pourrais-je avoir de la facilité à le faire envers les autres? (Et bien c’est un autre sujet à discuter mais pour moi un sujet que je vais travailler dans les prochains mois et années à venir afin de trouver mon équilibre. Ah!)

9) Savourer les moments de bien-être

La meilleure des armes contre le malheur, et la plus agréable à utiliser, c’est sans doute de profiter encore mieux des bons moments que nous offre l’existence. Savourer le bien-être lorsqu’il est là, l’intensifier, le densifier représente un très bon vaccin contre le sentiment de malheur. Vous n’éviterez peut-être pas la maladie, mais ce sera sous une forme atténuée ! Comme toujours, ce n’est pas aussi facile que cela en a l’air.

En tant que technicienne en travail social de profession, on m’a toujours enseigné que nous devons vivre l’instant présent, trouver le bonheur ici et maintenant, aider les gens ici et maintenant dans leur démarche de bien-être. Mon truc pour me ramener ici-maintenant est de prendre une bonne respiration. Soit vous vivez dans le passé, soit dans la peur du futur, soit maintenant. Vous être triste, c’est correct. Une fois la peine passée, essayez de voir ce que vous pouvez en retirer. Pour y arriver,, je sors dehors et m’asseois au soleil pour profiter de ses rayons de chaleur les yeux fermés; s’il fait très chaud à la maison, je fais un léger passage devant l’air climatisé pour me rafraîchir si je suis fatiguée, je me fais couler un bain moussant pour relaxer; je dis à mon conjoint que je l’aime en souriant même si je ne file pas cette journée là; etc.

Ce qui est important de comprendre est que nous créons notre propre bonheur. Nous avons le contrôle sur nos réactions face aux intempéries de la vie. À nous de rester positifs.

10) Socialisez avec des gens positifs!

Avez-vous déjà observé autour de vous? Quels types de gens fréquentez-vous? Sont-ils positifs ou négatifs? Vous apportent-ils quelque chose ou non? Sont-ils là avec vous ou seulement pour leur propre personne? Ce sont toutes des questions à vous poser si vous voulez améliorer votre bonheur. Entourez-vous de gens auxquels vous apportez quelque chose et qui vous apportent aussi quelque chose (vos relations interpersonnelles ne devraient pas être à sens unique!). Éloignez-vous des gens qui empoisonnent votre existence! Bonne lecture ici de ce livre: “Les gens qui empoisonnent notre existence.”  

http://www.editions-homme.com/gens-qui-vous-empoisonnent-existence/lillian-glass/livre/9782761938174

Pour conclure je vous laisse sur ceci: “ Êtes-vous de ceux qui pratiquent l’auto-destruction subtilement volontaire ou de ceux qui profitent de chaque instant et voient les embûches de façon positive?

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